9. Remarques de conclusion

Wisdom Tettey

Je tiens à remercier tous les panélistes, modérateurs et participants qui ont assisté aux seconds Dialogues nationaux. J’ai trouvé encourageant de dénombrer plus de 1 000 participants, représentant plus de 80 établissements universitaires du Canada.

C’est un travail important qui représente une responsabilité collective et commune que nous devons tous poursuivre. Nous nous en tirons mieux lorsque nous travaillons ensemble à ces enjeux. Je suis particulièrement reconnaissant envers mes collègues qui ont siégé au comité de planification depuis un an. Je suis immensément reconnaissant envers tous ceux qui se sont assurés de la réussite de ces dialogues. Nous ne tenons pas ce travail pour acquis.

À ceux qui ont soulevé des questions sur la représentation entre les panels, je vous assure que le comité organisateur en était très conscient et a tenté de tenir compte de la diversité des gens représentés dans notre communauté. J’espère qu’au fil de la journée, la composition des panels vous a permis de comprendre l’effort consenti pour assurer une bonne représentation. Nous avons sollicité des gens qui les auraient rendus plus représentatifs. Malheureusement, bon nombre ne pouvaient pas être présents, mais sachez que nous les avons invités. Quoi qu’il en soit, en raison de la diversité des participants, chaque séance a tiré profit des interactions entre les panélistes et le public ainsi que des points de vue, des expériences vécues tout autant que des critiques.

Ce travail continue de faire partie de notre mission collective, et nous espérons qu’aujourd’hui, nous avons pu admettre certaines vérités, même si certaines sont difficiles à accepter, car nous avons tendance à penser que nous réalisons des progrès. Ce n’est pas pour nier ces progrès, mais bien pour affirmer qu’ils ne suffisent pas. Il reste du travail à faire pour créer des communautés inclusives envers lesquelles les gens éprouvent un sentiment d’appartenance et au sein desquelles ils pourront être la meilleure version d’eux-mêmes. Lorsque le modèle de déficit qui entrave le partage collectif aura disparu, nous pourrons profiter de tout ce que la communauté a mis sur la table. Je pense d’ailleurs que nous pouvons tous retenir que cette table n’est pas aussi représentative qu’elle devrait l’être. Sans cette représentation, nous ne trouverons pas les réponses que nous cherchons, car elles proviennent des personnes qui ont des expériences vécues, qui ont une idée de la manière de négocier et de gérer ces enjeux complexes.

Je tiens à parler brièvement des prochaines étapes. Cette rencontre se voulait un échange. Nous n’avons pas de réponses aux divers points d’action, mais nous espérons que ce que vous avez appris aujourd’hui vous donne une idée de ce qu’il y a à faire. Nous avons tenté de regrouper l’information de manière à pouvoir la diffuser et en tirer des enseignements. Le secteur de l’enseignement supérieur a l’avantage de se targuer de mobiliser le savoir et les gens. Nous devons nous assurer de l’uniformité du secteur, afin que peu importe le lieu, il soit possible de profiter d’une même compréhension du capacitisme et de la nécessité de l’abolir.

Nous tenons également à nous assurer de créer les conditions nécessaires pour que nous puissions tous prospérer et bien nous en sortir. Nous avons l’objectif de déposer ces échanges sur la place publique afin que tous, nous amorcions un changement positif.

Professor Wisdom Tettey, facilitateur
(vice-recteur, Université de Toronto, et principal, Université de Toronto Scarborough)

 


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