2. Le partenariat au sein des établissements

2.1 Les responsabilités des collègues et superviseurs non noirs

2.1.1 Le recours à l’éducation pour promouvoir des partenariats avec des non-Noirs et des mesures de soutien

Les participants conviennent que les efforts en appui à un changement concret dans le secteur postsecondaire ne doivent pas incomber seulement aux collègues noirs. Les collègues non noirs partagent la responsabilité de réagir au racisme anti-Noir et à l’oppression systémique continue au sein de l’établissement. Les échanges portent sur les devoirs et obligations des collègues et dirigeants non noirs, qui doivent favoriser des milieux inclusifs, promouvoir des pratiques équitables et encourager l’inclusion des étudiants, du personnel et des professeurs noirs de manière active, intentionnelle et appropriée. La lutte au racisme anti-Noir est à la fois politique, collective, individuelle, difficile et continue. Les collègues non noirs devraient reconnaître les contextes sociopolitiques et historiques qui contribuent à l’exclusion des Noirs et constater qu’il est impératif d’éliminer ces obstacles pour parvenir à un changement positif.

De nombreux participants racontent leurs expériences et leurs pratiques exemplaires pour passer de « l’intention » à « l’action » afin d’acquérir les compétences qui leur permettront de contester le racisme anti-Noir dès qu’il se manifeste et d’être des partenaires efficaces de l’inclusion des Noirs. Les perspectives devraient être axées sur les collègues et les superviseurs non noirs, qui s’éduquent pour réduire leur dépendance aux connaissances et aux expériences de leurs collègues noirs. Il est capital de prévoir une éducation à grande échelle pour apprendre à éliminer les systèmes qui contribuent au racisme anti-Noir et à l’exclusion des Noirs (p. ex., racisme institutionnel, suprématie blanche, biais inconscient), grâce à laquelle le milieu postsecondaire où évoluent les étudiants, le personnel et les professeurs deviendra inclusif.

2.1.2 Maintenir la responsabilité de « l’alliance »

Les participants remarquent que les alliés ne sont pas toujours de véritables défenseurs des points de vue des Noirs. Ils soulignent que les alliés doivent continuer d’intégrer les points de vue des Noirs aux processus décisionnels qui touchent directement les communautés noires. La création d’un groupe de travail national pour revoir systématiquement les mesures proposées dans les Dialogues nationaux et plan d’action pour favoriser l’inclusion dans l’enseignement supérieur et communautés fournirait une mesure supplémentaire de responsabilisation et d’alliance.

 


Précédent: L’accès, l’expérience et la réussite
Suivant: L’engagement et le partenariat communautaires

 

Télécharger le rapport (PDF)